Condamner pratiquement les hommes
politiques à la traîtrise, comme il est fait ici, est une sorte de fatalisme
populiste révoltant et, pour qui veut assainir la vie politique, contre-productif.
Par ailleurs il y a une petite différence
de sens entre traîtrise et trahison. La traitrîse est, en effet, "une pratique courante de bassesse parmi les
hommes". La trahison, elle, peut être décidée sans qu’il y ait
nécessairement bassesse chez ceux qui
trahissent. Des gouvernants peuvent ainsi trahir leur pays, leur peuple et leurs valeurs en croyant bien faire, par
ignorance, par inconscience de la gravité de leur décision, par diplomatie, en
pariant sur une amélioration probable des mentalités...
Il en fut ainsi lorsque les gouvernants
français ont décidé de créer le CFCM
(Conseil Français du Culte Musulman) après
que ses futurs responsables aient
explicitement décidé, dans les négociations préparatoires, de conserver l’odieuse loi islamique condamnant
à mort le musulman quittant sa religion.
Cette trahison
gouvernementale continue d’entraîner des suites désastreuses dans
l’islamisation du pays. Mais il faut constater, aussi, une manifeste trahison journalistique, dans les
médias continuant de masquer la
gravité de ce résultat.