Le crime
contre l’humanité, établi pour la première fois en tant que notion proprement
juridique, par l’article 6 littera c) du Statut du Tribunal de Nuremberg, fut
ainsi défini :
«
L’assassinat, l’extermination, la réduction en esclavage, la déportation, et
tout autre acte inhumain commis contre toutes populations civiles, avant ou
après la guerre ; ou bien les persécutions pour des motifs politiques, raciaux
ou religieux, commis à la suite de tout crime rentrant dans la compétence du
Tribunal International ou s’y rattachant, que ces persécutions aient constitué
ou non une violation du droit interne du pays où elles ont été perpétrées ».
Les bombardements de Dresde, de Hambourg et d’ailleurs auraient certainement constitué des crimes contre l’humanité, au sens de la définition ci-dessus, pour autant que cette incrimination de droit pénal international ait existé à l’époque.
Quant à dire que ce fut un crime en faveur de l’humanité, outre que le raisonnement est inacceptable, personne n’en saura jamais rien.