’’’’Il y a deux semaines, disaient les experts des
plateaux télévision, les États-Unis allaient déclencher une nouvelle
guerre au Moyen-Orient, voire une troisième guerre mondiale, après qu’un
drone ait tué le plus dangereux et moins connu terroriste au monde,
l’Iranien Qasem Soleimani, alors qu’il quittait un aéroport
international à Bagdad.
Le général, jadis dans l’ombre, qui récemment s’affichait
imprudemment en photo un peu partout, était l’un des criminels les plus
efficaces de l’histoire contemporaine. Les observateurs de qualité
disent qu’il était plus dangereux que Ben Laden et Baghdadi, le leader
de l’Etat islamique. Il avait en effet construit une armée tentaculaire
de milices par procuration dans toute la région, y compris bien entendu
le Hezbollah, et a contribué à étendre la domination de Téhéran dans les
pays voisins dans le but de créer un croissant de circulation continu
destiné à entourer Israël : son objectif était que l’Iran ait deux
frontières avec Israël en Syrie et au Liban, alors qu’Israël n’a pas de
frontières avec l’Iran.’’’