Bonjour,
Votre analyse sur toutes les manières avec lesquelles on a divisé les français est un des fond du problème.
Car à chaque fois, cela est contraire au principe d’égalité de traitement citoyen sur l’ensemble du territoire d’une France une et indivisible.
Bien entendu c’est un principe qui a toujours souffert d’entorse, mais c’est un principe qui lorsqu’il se met a boiter, puis trébucher, entraîne toujours la chute.
C’est avec ce principe que lorsqu’une moitié de la France perd les élections, elle reconnaît au victorieux le droit de les gouverner jusqu’aux bilans des prochaines élections.
Le vrai changement, il passe d’abord par la population française, dans toutes ses composantes, avant de devenir une politique.
La solidarité passe plus naturellement entre les hommes lorsqu’ils se sentent appartenir a la même communauté de destin.
Lorsqu’un jeune de banlieue se rend compte que son destin et sa galère est solidaire du jeune rural, et réciproquement, même s’il n’écoute pas les mêmes musiques, même si ils peuvent trouver des quantités de raison de se trouver différent,
Leur pied d’égalité, leur meilleure solidarité, leur meilleur moyen de mieux vivre ensemble leur France, c’est de constater comme l’équipe de France de football,
Qu’ici, sur l’ensemble du territoire français, on vie ensemble, on meurt ensemble, bien au delà de nos murs de bétons et de nos champs, jusque dans les dom tom.
La réalité d’aujourd’hui, c’est qu’entre les textes fondateurs de la France et les principes qu’ils mettent en avant,
Et le coeur des français, clientéliste pour cause de peur et de précarité, au profit des politiques qui veulent les représenter, voter pour moi et c’est a vous qu’on donnera plutôt qu’a votre voisin, avec moi les autres et leurs problèmes, on va tout nettoyé, etc..
Il y a un fossé,
Pourtant a bien y regarder, nous sommes nombreux a constater que nous sommes français, rien d’autre ici sous les mêmes lois, rien d’autre ailleurs,
sans solution de rechange, et que si on continue a se diviser, a se monter les uns contre les autres, ce n’est pas tant nous que nous arrangeons, mais ceux qui ont profit a nous voir divisé.
Le vrai changement ? c’est lorsque son gosse se casse la gueule en vélo a la campagne, et que votre nouveau voisin pigmenté vous le ramène en voiture sans que votre premier réflexe s’est de vous demander s’il a pas essayé de le convertir au terrorisme.
Le vrai changement ? C’est lorsqu’une famille fête le ramadan et en profite pour trouver un prétexte pour inviter le catholique de voisin qui est seul, en pleine période de révision, pour lui faire partagé un bon repas parce qu’on sait qu’il galère pour boucler ses fins de mois.
Le vrai changement ? C’est lorsqu’en vacances un groupe de jeune de banlieue vient filer un coup de main au jeune agriculteur qui vient d’embourber son tracteur.
Le vrai changement ? C’est lorsque le passionné de l’om et le passionné du psg mettent le maillot de l’équipe de France et sautent dans leurs bras avec la même joie dans le coeur.
Le vrai changement ? C’est un soir de 98 ou des millions de français sont dans les rues, sans un seul accident, sans une seule agression, sans rien qui de prêt ou de loin est venue prouvé que nous ne partagions pas une même émotion collective et un même destin.
Le vrai changement, c’est l’effort de chacun, il commence par soi même, puis en s’améliorant, on améliore son entourage humain, et si peu qu’on vive mieux, on prouve par l’exemple que l’effort est utile, apprendre est utile, savoir faire, c’est utile, vivre sainement, c’est utile, etc...
Et de plus en plus, en banlieue comme ailleurs, les nouvelles générations consciente de leurs erreurs sur eux même et leur vies, éloignent le shit de leur gamins, veulent une meilleur école qu’ils ont tant critiquer et détesté, veulent qu’en bas de chez eux ce soi tranquille pas en criminalisant les gosses qu’ils ont été, mais en leurs donnant les moyens de s’occuper sainement pour s’améliorer.
Le vrai changement ? Il est déjà là, encore trop souvent en germe, lorsque les générations d’a peine 30 ans font leur premier bilan et se rendent compte du décalage entre leur idéaux, leur vie, leurs souffrances, et ce qu’il faut faire pour s’en sortir ensemble.
toutes les fois ou malgré nos politiques, malgré nos douleurs, malgré les différences, nous nous prouvons entre nous que c’est bien dans la même France, bien dans la même galère, mais aussi bien dans le même effort, et les mêmes plaisirs de vivre,
Que nous inscrivons, chacun avec l’encre de nos vies, les pages de l’histoire de France d’aujourd’hui.
Amicalement, barbouse.
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