Par essence, l’éthique et la philosophie sont l’affaire de tous et de chacun.
Le domaine des sciences ne déroge pas à ce principe.
J’irais même jusqu’à affirmer que la bioéthique tout comme l’épistémologie ne doivent surtout pas être laissées aux seules mains des scientifiques.
Ce serait un peu comme laisser les militaires déclarer la guerre, laisser les banquiers déterminer le taux d’usure, laisser les policiers enquêter sur les excès de pouvoir de la police, nommer ministre de la justice ou de l’intérieur quelqu’un faisant l’objet d’une enquête judiciaire ...