Concernant l’avortement, mon opinion tient en deux points, libre accès et dissuasion par l’éducation.
Selon moi, tant que le fétus n’est pas sorti du ventre de la femme, ce n’est qu’un parasite, une tumeur, et la femme qui porte cette tumeur, ce parasite, doit être et rester totalement libre de s’en débarrasser, quelles que soient ses raisons et même si se sont les pires raisons imaginables.
Toute personne doit être libre de faire ce qu’elle veut de son corps, sans limite, pour peu qu’elle trouve un médecin prêt à l’aider dans le respect du serment d’Hippocrate.
Dans de nombreux cas, l’avortement résulte d’un manque d’éducation, d’un manque de discernement et d’un manque de solutions alternatives crédibles.
Si les enfants abandonnés étaient pris en charge « correctement » et pas justes stockés en attendant une éventuelle adoption, peut-être qu’on arriverait à convaincre plus de femmes de mener une grossesse non voulue à terme.
Si on faisait plus d’efforts pour éduquer filles et garçons ...
Si on arrêtait de dire à certaines filles que la pilule c’est mal (si un truc doit absolument être « mal », alors c’est le sexe, et si c’est trop tard pour interdire le sexe, interdire la pilule ou dissuader de la prendre n’est qu’une parfaite connerie).
Concernant la PMA, je me pose encore des questions, pas pour une quelconque question de morale « religieuse », j’emmerde la morale, surtout religieuse.
Je me pose seulement la question de l’intérêt de l’enfant.
Et ce qui me titille la conscience, c’est pas qu’il ait deux pères ou deux mères, ça je m’en fous, ce qui me titille c’est qu’il devienne l’objet du « désir d’enfant ».
Je ne supporte pas l’idée d’un « droit à l’enfant ». Je crois à un droit à la « parentalité » qui vous condamne à respecter et protéger le droit DE l’enfant.
L’enfant ne doit pas être un objet de désir il doit être un engagement.