On voit que « l’auteur » connait un certain nombre de rumeurs exactes ( sans plaisanter !) mais ça n’en fait pas un historien avec « H ».
Malheureusement pour ses lecteurs, il en garde sous le tapis pour nous vendre de la salade d’Aliyev en lieu et place.
Comparativement aux Turcs, les Azéris ont la bride bien plus serrée autour du coup. Ainsi, on n’entendra qu’un son de cloche à Bakou ou devrais-je dire qu’un seul muezzin. Si Erdogaz tolère, pour le moment, les commémorations de Génocide des Arméniens, le 24 avril, sous protection policière compte tenu de la menace des « Loups Gris », chez Aliyev, on n’en est pas encore à ce stade. La guerre est indispensable pour perpétuer la main mise sur les hydrocarbures.
Actuellement, vu les difficultés financières des deux frères, la chute de la Livre turque, celle des revenus des Hydrocarbures, la Pandémie vient fort à propos faire diversion (comme la guerre de 14-18) pour permettre de régler la Question arménienne qui embarrasse l’horizon des stratèges Turcs !
Les pogroms anti-arméniens de Bakou ont chassé de la ville pas moins de 250,000 Arméniens dont personne ne parle jamais. D’ailleurs qui peut penser que ces déportés vouraient retourner dans cette dictature.
Pour ceux qui veulent en savoir un peu plus, 2 Articles (parmi des centaines) par des auteurs sérieux dont c’est le métier :
1)
https://www.seuil.com/ouvrage/la-tragedie-de-soumgait-un-pogrom-d-armeniens-en-union-sovietique-anonyme/9782020135795
En condamnant les pogroms de Soumgaït, des savants soviétiques ont
écrit : « Depuis les férocités staliniennes, il ne s’est rien passé dans
notre pays qui nous ait rejetés aussi loin en arrière, de la
civilisation à la sauvagerie. »
C’est le tableau atroce de cette sauvagerie que nous vous présentons d’après les récits des survivants.
2)
https://www.revuedesdeuxmondes.fr/erdogan-a-lassaut-des-armeniens-du-karabakh/
Le Haut-Karabakh, territoire dont nul ne discute la continuité
arménienne depuis l’Antiquité, avait été rattaché en 1923 à la
République socialiste d’Azerbaïdjan avec le statut d’oblast autonome. De
par la Constitution soviétique, ce statut lui donnait le droit de
demander démocratiquement son rattachement à l’Arménie. Ce que fit le
parlement de la région autonome en 1988, à la faveur de la perestroïka.
Il faut dire que pendant plus de cinquante ans, les Arméniens du
Karabakh avaient été traités par les Azerbaïdjanais comme des citoyens
de seconde zone, leur région ne bénéficiait d’aucun plan de
développement économique, sans parler de l’impossibilité de pratiquer
leur langue et leur culture. De grandes manifestations pacifiques eurent
lieu, demandant ce rattachement conforme à la loi soviétique. Un
affront insupportable pour les Azerbaïdjanais.