LGBT, PMA et GPA : Les errements de la programmation génétique
La guerre terminée, les enfants encore présents dans les Lebensborn sont rendus à leurs
familles, pour les uns, transférés dans un centre d’accueil spécialisé des Nations-Unies, pour
les autres. Dans le chaos de l’après-guerre, quelques enfants, nés à Wégimont, sont remis à
l’Assistance publique française, à l’orphelinat de Commercy, le 4 août 1946. Le préfet de la
Meuse étant le premier à avoir répondu à l’appel pour accueillir ces enfants.
Au final, l’expérience reste traumatisante pour les enfants. Beaucoup souffrent de retards de
développement et de carences physiques et psychologiques. On leur cache leurs origines
« dans leur intérêt ». Lorsqu’ils en prennent connaissance, c’est souvent un choc pour eux
d’apprendre qu’ils ont été conçus pour faire partie de la race des seigneurs du IIIe Reich.
Face aux projets scientifiques de tri embryonnaire pour sélectionner le « meilleur
embryon », il est légitime de se demander quelle sera la réaction des enfants issus d’une
telle sélection ? S’ils sont « parfaits, » ils ne pourront s’empêcher de penser qu’ils n’auraient
sans doute pas eu le droit de vivre si leur embryon avait été imparfait. De plus, quelles
garanties peuvent offrir les scientifiques concernant les futures intelligence ou apparence
d’un embryon ? Sur le plan de la sélection, le Lebensborn s’est révélé un échec. Nombre
d’enfants ont perdu leur blondeur initiale en grandissant.