En termes de réduction d’émission de GES, je suis d’accord que le développement du parc nucléaire serait une bonne chose. Or, votre analyse ne prend absolument pas en compte la raréfaction de l’uranium, le problème de stockage des déchets et les risques inhérants à l’activité nucléaire. Souvenez-vous : lors de la canicule de l’été 2003, la production nucléaire française avait connu de gros risques : du fait du réchauffement de la Loire, ainsi que la diminution de son débit, les réacteurs risquaient de ne pas être refroidis correctement.
Compte tenu de la sécheresse qui est déjà présente cette année en mars dans certains département, de l’augmentation des évènements de canicule à prévoire, pouvons-nous raisonablement considérer que le nucléaire est une solution ?