"Et si l’on veut imposer une vaccination obligatoire : pourquoi pas après
tout, si la majorité le souhaite (soyons cohérent avec nous même si
nous sommes rousseauiste) et après un débat public et contradictoire
avec un temps de parole identique que l’on soit pour ou contre et sans
argument d’autorité : car une telle décision est politique et non
médicale.
"
Pas du tout d’accord avec ce principe ! Au delà des décisions démocratiques, il y a des principes supérieurs auxquels on ne peut déroger sans basculer dans une dictature. Parmi ces principes, il y a les droits de l’homme qui prévoient en gros qu’on ne peut disposer du corps d’un autre sans son consentement. Moi qui n’était indifférent à la vaccination obligatoire des enfants contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite, j’ai bien senti que l’élargissement à 8 autres maladies en 2018 heurtait ce principe fondamentale des droits de l’homme. Aujourd’hui, il n’est plus question d’obliger à titre prophylactique, mais bien d’imposer un traitement médical qui usurpe le nom de vaccin. Et pas qu’un peu puisque l’on en est déjà à deux doses par an en attendant probablement de passer à trois ! Jamais nous n’en serions arrivé là si on s’était opposé aux 11 vaccins obligatoires et à fortiori aux 3 premiers.
Ce qu’il faut retenir de cette mésaventure (doux euphémisme), c’est que lorsque l’on met le doigt dans l’engrenage des principes démocratiques fondamentaux qui doivent nous protéger des principes démocratiques majoritaires, c’est que tôt ou tard la machine vous bouffe le bras et le reste après pour nous faire entrer en dictature (tout court).
Et pour ceux qui doutent encore, je les invitent à voir ce qui se passe à New York
et à San Francisco
où les permis de se déplacer librement pour les enfants de 5 ans sont mis
en place. Prison pour les non-conformes en
Autriche et en Allemagne. Centres de détention pour citoyens à
problèmes en Australie et en Nouvelle-Zélande.
Et cette liste est loin d’être exhaustive...
Demain, il va nous falloir lutter pour récupérer ces droits fondamentaux sacrifiés inutilement puisque inefficaces sur l’autel de la protection de notre santé. Et les tir à balles réelles sur des manifestants aux Pays-Bas qui n’ont fait que des blessés fort heureusement, sont là pour nous montrer que la récupération de ces droits se fera dans la violence.