@ l’auteur
Nous sommes typiquement dans un système de double contrainte :
- Soit l’armée garde un rôle prépondérant en Turquie , mais alors c’est contraire au modèle-type de société démocratique euro-conforme ,
- Soit l’armée renonce à tout pouvoir selon le principe romain bien connu « cedant arma togae » , mais alors , comme dans tout pays musulman , le pouvoir sera rapidement et totalement inféodé aux diktats des religieux , selon les principes énoncés par le coran , ce qui est également contraire au modèle de société euro-compatible !
Le delai d’attente imposé à la Turquie correspond inconsciemment au temps qui est nécéssaire pour que la religion musulmane soit totalement ringardisée ou tombée en désuétude dans ce pays , ça rique d’être long !
Au fond , la démocratie n’est réellement viable que lorsque les ennemis des libertés ne sont pas prépondérants dans une population . Or l’islam étant intinsèquement liberticide ( ce qu’avait parfaitement compris Atatürk ) et restant une religion ultra-majoritaire en Turquie , le problème ne risque pas de se résoudre de sitôt ...