Un débat sur les idées de gauche ? Pas sur les idées de droite ? Du centre non plus ? C’est un peu court pour et pour le moins dépassé. Est ce qu’il faut entendre la victoire des idées de droite ? Ou la victoire d’un politicien arriviste ? Parlez nous plutôt de notre nouvelle assemblée, ce qui fait aujourd’hui l’évènement.

Je suis très triste de ce résultat d’élection. Le grand perdant de ce non évènement, est le peuple français qui se complaît dans sa médiocrité républicaine. Comment admettre que sur 44 millions de potentiels électeurs seul environ 6 millions ont établit une majorité d’élus.

Qui représentent les députés ? comment peut on prétendre s’exprimer au nom du peuple en son entier alors qu’une immense foule les regardent s’agiter et se congratuler. Qui peut être sur que c’est le désintérêt des électeurs qui à provoqué ce résultat ? Y aurait-il un élu, ministre, politicien qui va se saisir de cette question : pourquoi sont ils si peu nombreux à participer ? quel enseignement en tirer pour l’avenir ?

Non, tous sont fiers et content. Ils pavoisent ou se lamentent. Il supputent sur leur groupe parlementaire qui en sera le chef ? Pas un seul qui regardera ébahi cette assemblée de polichinelles qui satisfaits et heureux vont enfin participer aux « affaires » Reste que le peuple industrieux encore une foi se retrouve gros-jean comme devant avec son lot de sempiternels problèmes terre à terre à surmonter et qui tels de bon vieux boeufs tirent encore et toujours la charrue.

Bien entendu ces élus auront le soucis premier de s’occuper tout d’abord d’eux. Puis ensuite de leurs amis politiques et familiaux et enfin, s’il en reste, de leurs électeurs. Ils resterons sages et circonspect afin de ne pas miner leurs intérêts politiques et personnels qui bien souvent se confondent. Il ne failliront pas à jouer les vierges outragées si d’aventure on met en doute leurs convictions ou leur probité. D’ailleurs, ne manquent pas le condamnés repentis qui malgré les déclarations tonitruantes sur leur avenir politique ont foulés aux pieds leur propres déclarations.

Le poids de la France dans le monde est assuré nous pouvons nous rendormir tranquille. Nous sommes parés à donner des leçons de démocratie à quiconque s’aventurerait à douter un instant de nôtre exemple républicain.

Il y a comme une odeur de charogne dans ce milieux. La déliquescence de nos institutions atteindra-t-elle un point de non retour ? Quel est le prix que tous le citoyens français vont payer pour ce gâchis ? L’avenir va nous le dire très bientôt et je ne suis pas optimiste. N’oublions pas, chers concitoyens, qu’une médaille a immanquablement deux faces.