Et si Macron se nommait Premier ministre ?
Dans le même esprit d’« impertinence » au sens provocateur du terme...
Sous l’égide du Président Macron, La Destruction créatrice En Marche...
La Ve République est-elle morte avec son fondateur le Général De Gaulle ? C’est possiblement une question pour l’Histoire, avec un grand H, vu ce qu’en ont fait ses successeurs, mais c’est désormais tout à fait une question d’actu, et même d’actu urgente, depuis la chute de l’éphémère gouvernement Barnier.
Mais déjà, depuis bientôt un quart de siècle, que reste-t-il de la Ve République ? Le « quinquennat » instauré par l’ensemble quasi unanime de la classe politique française en 2000, sur la base d’un référendum calamiteux qui révélait déjà une cassure assumée entre cette classe politique et la population française, avec seulement 30% de participation, dont 16% de votes blancs et nuls, et encore près de 27% de votes NON : il « restait » donc 73% de suffrages exprimés en faveur de cette « réforme constitutionnelle », une véritable « révision », en fait, de son esprit gaulliste originel.
C’est donc sous ce régime, formellement une République V1/2 , mais qui redevient donc aujourd’hui plutôt une République IV1/2, que la « véritable Ve » a donc continué de sombrer, lentement, mais inexorablement.
En un sens, c’est peut-être le seul « mérite historique » de Macron, que d’avoir en quelque sorte « révélé » cette impasse de l’état actuel de notre constitution, en nous y conduisant lui-même, même s’il aura précisément fallu, pour en arriver là, la distance historique …d’un pseudo « septennat », originellement un double « quinquennat », mais dont le reliquat ne peut hélas plus guère être autre chose que l’agonie, non seulement de la macronie, mais, manifestement, de cette « République hybride » qui n’a plus ni queue ni tête, et seulement les derniers soubresauts d’un avorton de l’histoire, même s’ils sont l’œuvre de l’enfant prodige, le « Mozart de la Finance », qui a livré au pillage mondialiste les restes du doux pays de France.
L’impasse de cette situation, oscillant entre « vacance du pouvoir » et potentielle « dictature présidentielle » n’échappe plus, désormais, aux chroniqueurs systémiques de la presse « mainstream » qui se doivent donc absolument d’en toucher deux mots à leurs lecteurs, sous peine de se voir totalement discrédités et leurs « sponsors » avec !
Parmi ces « chroniqueurs » on a donc choisi, sur Ciel de France, de republier comme particulièrement révélatrice de cette impasse la chronique de Serge Raffy, initialement parue sur « Le Point ».
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Luniterre
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