Tout ceci montre que le clivage soi-disant irréductible entre la droite et la gauche est pure hypocrisie puisque tous ces gens se cotôient et copinent, les gens du PS passant allègrement à la droite radicale. C’est pourtant au nom de ce sacro-saint clivage que Jean-Marie Colombani avait lancé son appel à écarter Bayrou la veille du week end du premier tour.
Aujourd’hui on voit bien que les clivages ne sont là que pour entretenir des appareils politiques qui entretiennent une illusion dans le seul but de fournir carrières et sinécures à tout un tas de personnes qui en-dehors de la politique ne sauraient rien faire d’autre.
Cela démontre en tout cas que Bayrou n’avait pas tort de dire que, puisque les clivages sont artificiels, on peut travailler ensemble sans se renier. Ce n’est que constater la réalité, dresser un constat lucide.