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Chantal Portuese force_hyeres 20 juin 2007 15:19

Merci Icks Pey pur le commentaire. Votre point de vue concernant le logement des familles recomposées est très juste. En effet, depuis quelques années on a vu l’émergence d’une catégorie de demandeurs (locataires ou acquéreurs) qui est la conséquence directe des changements de comportements familiaux de notre société.Les divorces étant en augmentation, la volonté de « reformer » un noyau familial entraîne de plus en plus de familles recomposées (je dirais « nouvelles » -je n’aime pas trop ce terme de recomposition qui pour moi est assimilié à quelque chose « d’artificiel »). Ces familles sont, de facto, nombreuses (bien souvent). Avec l’alternance de la garde parentale qui est courante de nos jours, la demande en logements de grande surface en est augmentée. Malheureusement, comme je l’ai expliqué dans mon article, nous avons des offres de plus en plus chères pour des surface de plus en plus petites ! De plus , ces familles n’ont pas le profil « idéal » soit pour emprunter , soit pour louer . En effet, qui dit divorce, dit pension alimentaire qui grève clairement l’endettement du ménage reformé ! Les enfants de ces familles se retrouvent donc à partager leur chambre avec un demi-frère ou une demi-soeur, beaucoup plus agé ou beaucoup plus jeune, ce qui entraîne d’autres problèmes...De plus ces familles, souvent en quête de location, ont une offre réduite car les plus grands logements (T3, T4, T5) n’intéressent plus les investisseurs : les petites surfaces sont plus rentables ! En ce qui concerne mon analyse sur les effets à long terme des défiscalisations : il faut savoir que ces incitations fiscales (il serait trop long ici de toutes les répertorier), donnent à l’investisseur un statut de « bailleur conventionné » plafonnement des loyers, conditions de ressources du locataires), et qu’elles permettent un amortissemnt du bien dur 9/10 ans en moyenne. Or, une fois que le bien a été amorti (en moyenne 50%) par les différentes défiscalisations annuelles, l’investisseur n’a plus intérêt à continuer à garder et louer son bien. De plus, la copropriété prenant de « l’âge », il faudra envisager des travaux coûteux (façades, cages d’escaliers, etc). Pour des montants de loyers en-dessous de ceux du secteur libre, le calcul est vite fait. Les prix de l’immobilier ne cessant de grimper (même si la hausse « baisse »), l’investisseur, vendra son bien dès l’amortissement fiscal terminé ! C’est dans ce sens que je dis que ce genre de mesures, répond à court et moyen terme au problème du logement locatif, mais qu’à long terme la situation de crise est la même, voire plus difficile encore : le locataire, dont le bailleur lui a signifié son congé, se remettra en recherche, souvent dans le secteur libre, avec paiement de dépôt de garantie, frais d’agence, etc.


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