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Stan 8 août 2007 13:07

On s’amuse quand-même bien sur Agoravox. Ca détend même de lire ces masturbations cérébrales en quête du bien-être absolu.

Si tous les hommes avaient développé la même philosophie que l’auteur dès le départ, on en serait probablement encore à l’âge de la pierre vu que la cueillette suffit pour subsister, tandis que lui remet en question cette foutue société de consommation... Mais sur un PC via Internet, rien de moins. Mais dommage finalement, c’est vrai qu’on pourrait encore promener les gonzesses en les tirant par les cheveux sans risquer de passer pour un phallo, foutre un coup de gourdin sur la tronche de qui nous plaît pas, sans autre procès et connaître le luxe de pouvoir se taper la tête contre un rocher pour camoufler la douleur d’une rage de dents. Hélas, la nature humaine n’est pas ainsi faite et toujours en quête d’absolu, malheureusement.

Entre-temps et pour ce qu’il en est du 21e siècle dans nos pays post-indutrialisés. Si un jour et en bloc, on annonçait... Finit de travailler, on vous donne à tous une maison avec jardin et vue sur la mer, une bagnole, un mois de voyage folklorique par an, histoire de ne pas trop déprimer dans le quotidien et de quoi remplir votre frigo, le tout gratis pro deo... Je suis pratiquement sûr qu’ils s’en trouverait brusquement une majorité pour revendiquer le droit syndical aux 60 heures semaine, sous prétexte que c’est une liberté fondamentale d’épanouissement individuel... Pour pouvoir se distinguer intelligemment de cette masse de rentiers qui ne foutent rien de constructif.

Freud prétendait que se retenir de chier apportait un plaisir à connotation sexuelle. Je ne sais pas si la comparaison est vraiment raisonnable mais j’ai essayé et c’est vrai qu’après un moment de retenue forcée... Ca fait vraiment du bien de pouvoir se vider et ça devient aussi une vraie sensation de bonheur comparé au fait de s’assoir « bêtement » sur le pot sans avoir analysé et exploité toute la quintessence possible d’une situation, aussi basique puisse-t-elle être. Comme quoi, toute vraie prise de conscience existentielle de l’humain semble d’abord devoir passer par une certaine réflexion, complétée d’un effort de résistance à la difficulté.

Le travail ne peut rendre malade que celui qui par exemple, ne supporte pas que son voisin puisse se payer une plus grosse bagnole que lui. Question que ceux qui sans boulot et crevant de faim dans la rue n’ont même pas à se poser. Mais je suppose que certains sont prêts à hurler haut et fort que ceux-là ne connaissent pas leur bonheur, non plus, à ne pas devoir résoudre ce genre de problème.


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