J’ai trouvé l’article très bien écrit, un bon exercice de style : il réussit à amalgamer en un seul personnage fictif toutes les facettes des images d’Epinal de la gauche, vue de Paris.
A mon sens, et comme le fait justement remarquer l’un de vos commentateurs, manquent cependant les caractéristiques de la gauche de combat du Nord-Pas de Calais, issu des mines de Lens et des usines textiles de Roubaix ; ou la gauche humaniste du sud-ouest, qui plonge ses racines dans le radical-socialisme de la IIIè République etc.
Mais là, bien sûr, on se serait heurté à un mélange impossible, tant ces particularités sont singulières. C’est d’ailleurs là l’une des plus grandes difficultés de la politique, à savoir rassembler sur un programme - et pour la présidentielle sur un seul nom - des sensibilités, des façons de voir la vie aussi différentes les unes des autres.