Je reprends la parole en observateur honnête et attentif de la réalité, pas forcément instruit car appartenant à la « France d’en bas ».
Plus de fonctionnaires semble indispensable d’après les expériences des autres pays. Mais insuffisant dans la situation actuelle.
Pour preuve, cette solution est déjà en application dans quelques départements et n’endigue pas la paupérisation : la Région et les Communautés d’agglo représentent les plus gros employeurs de nouveaux fonctionnaires d’emplois-services à bas salaires. Localement les mairies emploient sur contrats et font « tourner » le travail à très bas salaire mensuel, ce sont des temps pleins partagés. Ces travailleurs attendent une hypothétique titularisation qui s’évapore avec la fin de leur contrat. Puis ils redeviennent chômeurs. Les jeunes employés restent ou reviennent vivre chez les parents, leur maigre salaire ne leur garantissant pas l’autonomie.
Et on retrouve plusieurs générations vivant sous le même toit, faute de moyens ou par perte d’emploi, avec les tensions er les conflits connus dans un passé lointain.
Ce sont là les nouveaux fonctionnaires sous payés, et on constate qu’ils n’ont pas d’avenir.
Il est indispensable de recentrer l’homme dans le travail, de l’éduquer dans l’estime de soi et des autres, ce que chacun perd en s’appauvrissant. Démonter ce bonheur artificiel aveugle qui ne repose que sur l’appropriation du dernier gadget à la mode. Car les pauvres gens n’ont que cette satisfaction au quotidien, alimentée abondamment par les médias et leur entourage. Remplacer cette illusion par le désir de progrès, d’évolution dans un groupe. Redonner sa valeur au groupe par la solidarité, sentiment totalement inconnu ou rejeté par beaucoup de déshérités...
Et franchement, là, c’est mal parti !!!