J’avais 13 ans lorsque j’ai assisté à une corrida. C’était en Espagne, je ne sais plus où, Séville, Tolède, ou ailleurs encore ? J’en suis sorti embellezado. Entranced en anglais. C’est quoi en français ? Harrap... fasciné, extasié. Cela a été le sujet de mon devoir d’espagnol, « racontez vos vacances », une fois rentré au bercail. Quant à « la bête sans défense » j’ai vu deux taureaux encorner leur matador.
Comme le dit Ernst : « foutez moi la paix avec un rituel millénaire qui implique le courage d’un homme et pas d’un équarisseur. » Les bleeding-heart goodie-two-shoes qui viennent braire ici n’ont jamais vu une corrida. Et s’ils allaient en voir une leurs oeillères les aveugleraient.