Quelques commentaires :
Tout d’abord en ce qui concerne les cas les plus connus : La cas Hwang est celui qui a le plus défrayé la chronique récemment (chercheur sud-coréen ayant manipulé des données pour faire croire à la réussite de la création de lignées de cellules souches embryonnaire). mais ce nombreux cas ont eu des échox au niveau national, au japon, en Chine, en Allemagne, en Norvège etc... En France, on se souvient du cas sur la mémoire de l’eau, en Grande Bretagne, sur la fusion froide par exemple.
En ce qui concerne les définitions, je n’ai pas voulu rallonger trop le texte. Ce que l’on appelle fraude scientifique se rapporte à des actions spécifique à la recherche. Les problèmes de la contrefaçon ou du non respect de brevet n’en font pas parti, dans la mesure où ces litiges sont réglés par les lois existantes.
La prévalence de la fraude s’avère beaucoup plus importnte que souvent estimée, si l’on considère des problèmes comme ceux liés aux auteurs de publications, à l’absence de références de travaux contredisant une étude, ou pre-écistant, au retouchage d’images etc... Si les cas de fabrication de données demeurent rares, il n’en va pas de même pour des pratiques « limites », qui ne remettent pas en question les fondements de nos connaissances, mais prennent des libertés avec la vérité objective.
La neutralité des instances en charge de ce problmème est bien sûr un élément clé de la lutte contre la fraude scientifique. iL existe un certain nombre de mesures possibles pour s’assurer de cette neutralité, comme l’indépendance des médiateurs, la création de structures indépendantes etc...
Enfin, si la mise en place de mécanismes d’enquête et de sanction sont nécessaires, il est aussi indispensable de regarder à la source les causes possibles, afin de limiter les risques.