Si l’on en croit le rapport parlementaire ci-dessous, les Français sont insuffisamment vaccinés (surtout les adultes qui omettent les rappels)
Paru dans les infos.com et repris par un entrefilet dans 20 minutes :
Rapport parlementaire : les français se méfient des vaccins
05/10/2007
Un rapport parlementaire, présenté le 4 octobre, fait état « de réticences croissantes » des médecins et de l’opinion publique à l’égard des vaccins, ainsi que d’un taux de vaccination des adultes insuffisant en France.
Le rapport de l’Office parlementaire d’évaluation des politiques de santé (Opeps) indique que la couverture vaccinale « est globalement satisfaisante », mais variable selon l’âge et les vaccins considérés. Convenable pour les jeunes enfants, « elle se dégrade chez les adolescents et les adultes », faute d’effectuer les rappels nécessaires. Le rapport recommande ainsi que le suivi des vaccinations des patients soit officiellement confié au médecin traitant. Rappelons qu’en France, la politique vaccinale repose sur un système de recommandation. L’obligation vaccinale ne porte que sur le vaccin DT-polio.
Ainsi, le taux de vaccination contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et la poliomyélite dépasse 95% chez les enfants de moins de 2 ans. Mais pour la rougeole (vaccin ROR), seulement 86,3% des enfants de 2 ans étaient vaccinés en 2003 (Assurance maladie).
L’Opeps met aussi en évidence le rejet, « propre à la France », du vaccin contre l’hépatite B, "en raison des soupçons, non confirmés à ce jour, de l’apparition de la sclérose en plaques. L’Opeps suggère la création d’un portail Internet d’information, afin de redonner confiance dans la vaccination, et d’informer sur les effets secondaires et les risques encourus en cas de non-vaccination.
Quant aux professionnels de santé, ils doutent eux-mêmes « de plus en plus souvent de l’opportunité de certains vaccins ». Près de 70% des généralistes sont ainsi vaccinés chaque année contre la grippe, mais seulement 30% des infirmiers libéraux, ce qui est insuffisant pour éviter la transmission du virus entre soignants et malades.
De plus : La France n’atteint pas les objectifs vaccinaux de l’OMS.