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En réponse à :


apami 12 octobre 2007 10:23

La question n’est pas de la démagogie ou de la désinformation. En ne traitant qu’une fraction du sujet vos conclusions sont biaisées.

Se donner des moyens qui permettraient de compenser des problemes sur l’état civil, pourquoi pas ?.. Mais l’ADN ne prouve rien.

Je vous rappelle que la loi française est claire au sujet de la filliation :

- l’adoption créee une filliation sans lien génétique.
- la femme qui accouche d’un enfant est la mère de cet enfant, que l’enfant lui soit génétiquement lié ou non.
- L’époux de la mère est le père sauf s’il s’y oppose.
- le père est celui qui est inscrit sur l’acte de naissance, encore une fois sans lien avec la génétique.

Par ailleurs l’utilisation de test ADN est strictement interdit sans l’intervention d’un juge, ce qui est fort sage pour la preservation des enfants. Les dégats causés aux enfants (à tout âge) par un test ADN anarchique qui revèlerait bien trop souvent qu’il n’est pas issu de son père, et qui le plongerait eventuellement dans une incertitude sur sa lignée sont incomparables du maigre bénéfice que de tels tests pourraient apporter. Par ailleurs on pourrait imaginer les conséquences désastreuses sur l’attachement des parents aux enfants dont un test ADN démontrerait qu’ils ne sont pas génétiquement liés. Imaginez un couple ayant obtenu un enfant par FIV qui découvrirait 5 ans plus tard que l’embryon réimplanté aurait été substitué par erreur.

Sagement les tests ADN on alors été mis sous une tutelle judiciaire et leur usage à été severement limité. Je ne suis même pas certain que le juge soit dans l’obligation de réveler les resultats d’un test aux personnes concernées.


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