L’article malheureusement n’analyse pas les causes profondes du mal-être au travail, qui sont spécifiquement françaises.
La première est l’excès de diplômes et d’années d’études universitaires en France ne débouchant sur rien, qui font que le bac + 5 se sent dévalorisé dans son travail. Or, au remède évident d’une réforme de l’université, les politiques craignant le syndrôme de mai 68 ont préféré parié sur une utopique modification de la relation au travail.
La deuxième est le dirigisme économique qui fait que la majorité des travailleurs est employée soit dans le secteur public soit dans des grandes entreprises très peu soumises à une concurrence nationale. Dans ce type d’institution la coopération pour la survie de l’entreprise n’intervient pas, toute l’énergie est dépensée dans la compétition pour le maintien du rang à l’intérieur de l’entreprise (c’est la situation décrite par Aegidius rex, spécifiquement française).
Malheureusement, il existe encore une partie de notre population, peut-être pas si importante numériquement, mais influente en terme de propagande, pour qui le terme libéral est un gros mot.