On retient entre autres, du généticien et philosophe Axel Kahn, l’un des principes qui fonde l’action. Ce principe est dérivé de Kant, mais il est aussi présent dans d’autres philosophies. Il s’agit de l’ « identité entre Moi et les Autres », en d’autres termes : je ne peux pas faire aux autres ce que je ne souhaite pas que l’on me fasse. Ce principe me paraît important, en particulier dans le domaine du don d’organes. Ce principe dépasse l’ « approche médicale » de fin de vie, puisque la médecine n’a pas encore été capable de définir le passage du vivant au mort. Par conséquent il touche le problème essentiel qui fonde le don d’organes, et peut aussi être à la base de notre éthique.