Bien sûr la loi interdit les discriminations, quelles qu’elles soient. Ces entreprises mafieuses sont la honte de la capitale.
En plus de diffuser de la musique de merde, de sous-payer les employés, les faire travailler dans un environnement usant, de ne pas respecter les règles élémentaires de politesse, elles se permettent de fixer des prix d’entrée outrageusement élevés (bien supérieurs à ceux d’un concert classique, d’un repas dans un restaurant, ou d’une place de théatre), réglés à l’entrée, avant même qu’on ait pu se faire une idée de ce qui se trouve à l’intérieur.
Qui plus est, aucune de ces boîtes ne propose autre chose que des boissons alcoolisées formatées. Ceux qui cherchent des cocktails raffinés, produits naturels, en-cas, ou un choix de bières à des prix décents, rentreront bredouilles.
Enfin, la fameuse discrimination entre ceux qui ont commandé des bouteilles (qui peuvent s’asseoir), et ceux qui n’en ont pas, entre les VIP et les autres, est véritablement une honte au pays de l’égalité.
La comparaison est aisée avec certains lieux à Varsovie et à Berlin, où il est possible de découvrir une nouvelle ambiance chaque semaine, de se vautrer en regardant les danseurs, de manger un morceau, de sortir son carnet pour écrire quelques mots au gré de l’inspiration éthylique, sans que personne ne vienne vous déranger.
Le « monde de la nuit » à Paris peut s’écrouler, je n’en dormirai que mieux.