J’ai beau être de gauche et même anti droite, je n’arrive pas à me refuser cet optimisme quant au Grenelle de l’environnement :
Avec un tel battage médiatique, et une telle centralité pour la question écologique dans la société ces temps-ci, l’opinion publique est marquée.
Je ne sais pas qui est responsable, s’il y a un noyau restreint de responsables, mais je crois que tout ce qui s’est passé, dont le Grenelle, a contribué à marquer profondément les conscience au sujet de l’environnement.
C’est très positif.
Pour le reste, il est vraiment dommage que la collégialité du Grenelle soit bafouée par un pouvoir (notemment le président, le gouvernement, la majorité parlementaire) qui n’a pas du tout pris la mesure du défi écologique.
Comment le pourrait-il ? Comme vous le dites, il s’agit de philosophie de la production et consommation des richesses, d’organisation sociale harmonieuse (donc de paix sociale, donc de justice et d’équilibre).
Et ça, on ne peut pas l’attendre de dirigeants de droite.
On le voit sur le PLFSS comme sur les mesures de préventions de la récidive ou l’environnement, on est avec eux dans le règne de l’apparence, des mesures de circonstances, et dans le mépris du temps, du temps de la pensée, de la mesure, et de la stratégie à long terme.
C’est le drame pour notre pays : avoir élus des néo-libéraux (ultra-conservateurs en fait), dogmatiques et arrogants.