Pour Svenn
Extrait d’un exposé écrit par un chimiste abordant l’exemple des souris que je vous ai cité et qui aboutit à une conclusion tout autre que la votre :
http://perso.orange.fr/thiacytidine/AIDS/slide_powerpoint/slide_powerpoint. htm
Je cite
"Si un virus (VIH) est seul responsable de la séropositivité puis du sida, la relation de causalité entre VIH et séropositivté doit être NECESSAIRE et SUFFISANTE
S’il existe une expérience qui monte que la séropositivté (présence de certaines protéines nommées P24, GP120,...) ne nécessite pas d’infection, la première partie de notre condition est fausse !
Et bien cette expérience existe !
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?db=PubMed&cmd=search&term=1909456
Des souris ex^posées à des cellules provenant d’une autre lignée de souris (alloimmunes) ont montré la production des anticorps GP120 et P24, censés crées lors d’une infection à VIH. Ces résultats sont considérés comme surprenants par les auteurs car ces souris n’ont pas été exposées au VIH."
Ce raisonnement est-il exact ? N’y-a-il pas un problème avec le protocole de détection ?
Beaucoup de choses tenues pour acquise sont loin de l’être. Sur le sujet du SIDA il faut être très prudent et éviter de crier à l’hérétique à tout bout de champ.... Un autre exemple tout le protocole de soin qui a pour base la charge virale est en cours de remis en cause... Cette charge permet de doser les traitements et de constater l’amélioration des patients... enfin jusqu’à présent c’est utilisé de cette façon MAIS :
Je cite
"13/10/2006
Chronique Santé
Sida : la « charge virale », indicateur fiable ou pas ?
(MFI) Une vaste étude, dont le compte-rendu est paru dans le JAMA (Journal of the American Medical Association) du 27 septembre dernier, fera-t-elle réfléchir chercheurs et médecins ? Elle semble, en effet, ébranler la croyance selon laquelle la mesure de la charge virale (VIH) serait un indicateur fiable dans l’évolution du sida. Jusqu’à présent, les scientifiques considéraient qu’une charge virale élevée (supérieure à 100 000 copies d’ARN par millilitre de plasma) était prédictive d’une baisse du taux des cellules immunitaires CD4, ainsi que d’une évolution rapide vers le « sida avéré ». « Nous avons montré que ce dogme ne se vérifie pas au cas par cas », a conclu le Dr Benigno Rodriguez, spécialiste des maladies infectieuses de l’université de Cleveland, et auteur principal de l’étude. Celle-ci a consisté à suivre deux groupes de 1 500 séropositifs, non traités par antirétroviraux, pendant 20 ans. Conclusion des chercheurs : la fiabilité prédictive de la charge virale serait, au niveau individuel, de 6 % seulement. « Inversement, nous avons constaté qu’environ 10 % des patients ayant une charge virale basse ont développé très vite la maladie. Une charge virale basse ne veut donc pas dire qu’on ne risque rien. » D’après eux, la mesure de la charge virale n’est donc pas un bon indicateur pour décider si la trithérapie doit être, ou non, proposée. Le nombre de CD4 resterait beaucoup plus fiable : « Au-dessus de 350, il vaut mieux attendre, étant donné les effets secondaires des médicaments. Entre 200 et 350, la décision n’est pas évidente. En tout cas, un simple chiffre n’est pas suffisant pour éclairer quelqu’un sur l’évolution de son état (...) Tout ceci veut dire qu’il existe beaucoup plus de paramètres que ceux que l’on peut observer. »
http://www.rfi.fr/fichiers/MFI/Sante/1900.asp"