Infirmière dipômée depuis 1985, j’ai travaillé à l’hôp public, cliniques privées, maisons de retraites, libérale, intérim.
Tout ceci entrecoupé d’arrêts successifs pour exercer d’autres professions (magasin de lingerie/faillite, commerciale dans les prêts immobiliers/très bien financièrement, infirmière coordinatrice en maisons de retraites/très prenant).
On peut très bien se dire qu’on ne nait pas infirmier(e)et changer de profession, la durée moyenne de carrière est de 7, voire 5 ans aujourd’hui.
Et si l’on persiste comme ceux qui ont encore espoir, se poser la question du combat, malheureusement la manière forte semble ce qui est encore le plus écouté quelquesoit les gouvernements(les transports en commun l’appliquent avec succès depuis bien longtemps) : une grève dure et absolue.
Pensez vous que les médecins feraient les toilettes ?, les directeurs d’établissements videraient les bassins ? nos gouvernants une cuillère à la main pour donner les repas aux souffrants ? sans parler des soins et injections (qui sauraient les faire, peut être les médecins et encore)
Non, croyez moi cette grève ne durerait pas, ni 10 j comme la sncf/RATP en nov, pas même 10 heures ? peut-être 2 ou 3 heures tout au plus...
Mais ça, nous ne le pouvons pas, car nous sommes de gentilles infirmières (ers).
Mobilisons nous, soyons forts, efficace...