Ce « président » ne parle pas comme le président de tous les français mais comme un chef de bande. Ce JE insistant, qui revient à tous les tournants de phrases, le montre à suffisance. Toute la gestuelle, les mimiques, le ton patelin mais menaçant (celui du maffioso qui vient vous proposer une « protection » pour votre boutique...) ne font pas illusion. Ce n’est pas un homme d’état, juste un petit caïd.
Voyoucratie : avec la bassesse du vocabulaire en plus, on en revient à la notion des « classes dangereuses » qui avait cours au 19ème siècle. Pauvres, donc crapules.Le niveau de pensée - si on peut qualifier de « pensée » ce genre de déjection mentale - n’a pas changé depuis.
Travailler plus pour gagner plus : là, il faut reconnaître qu’il n’a pas menti. Vous, petits crève-la-faim, vous allez travailler plus, et nous, gros feignasses, nous gagnerons plus. Ceux qui n’ont pas compris ça au mois de mai, c’est parce qu’ils croient encore au père Noël...
Merci pour cet article, il en faudrait plus des comme ça, ce type est redoutable dans son art de manier le langage démagogique, rien de tel pour nous protéger qu’un bon démontage des procédés utilisés.