Je ne suis pas un spécialiste de ces questions, mais il me semble que les journalistes ont du souci à se faire.
D’abord parce que l’écrit n’est plus l’essentiel dans la constitution de l’opinion, parce que l’obsession « anti-agressivité » des scotchés du politiquement correct cache des politiques féroces de liquéfaction du langage, et enfin que l’indifférence scolaire à l’égard de la syntaxe, du vocabulaire et de l’orthographe éloigne une génération de la langue de Molière pour l’amuser de langue de bois...
Donc en obligeant le citoyen du monde à parler à voix basse sur l’Agora, on laisse les patriotes sans voix devant les turpitudes des magistrats...
Il fut un temps où l’arbalète sauvait les royaumes, où « J’ACCUSE... » sauvait les républiques... où tout finissait par des chansons... Nos sourires peuvent-ils encore désarmer quelque chose ?... A moins que nos carottes soient tellement cuites que de toutes manières nous serons privés de dessert.