Spéculer c’est tâcher de prévoir l’avenir. Les gens qui font des études sont des spéculateurs, tout comme ceux qui achétent une maison pour leur retraite ou qui arretent de fumer, ainsi que tout les patrons, dirigeants, investisseurs, banquiers, etc. La spéculation est necessaire à l’économie. Dire que ca ne crée pas de valeur, c’est donc dire que le commerce n’en créé pas, ce qui est faux. La spéculation, c’est de l’allocation optimal de ressource. J’achéte une chose dont vous ne voulez pas. Plus tard vous la voulez, je vous la revend plus chére. C’est tout à fait normal. Sans moi vous n’auriez pas cette chose, que vous êtes pourtant prés à payer cher. J’ai donc créé pour vous de la valeur, vous rétribuez mon intelligence à avoir prévu vos besoins, ainsi que le cout d’opportunité de mon capital immobilisé, et nous nous en trouvons mieux tous les deux. Evidement, si plus de personne veulent acheter mon biens, je le vendrais le plus cher possible, puisque les choses n’ont pas de valeur en soi. Celui qui paye le plus indique par la même son interet le plus grand à mon bien, et donc la satisfaction général est maximal. Par ailleur cela évite les gaspillages inévitables lorsqu’un biens n’est pas assez cher.
Au reste, je peux aussi spéculer « à la baisse ». Je vous vend un bien que vous désirez (et que vous êtes libre à votre tour de vendre, louer, etc..) mais vous ne serez livré que dans un mois. Mon rôle est donc de vous fournir tout de suite un bien que, grâce à ma spéculation, j’espére obtenir moins cher dans un mois. J’empocherais alors la différence.
La spéculation n’a rien de démoniaque. C’est une activité parfaitement saine.
Quand au subprime, ma foi, les gens ne sont pas des débiles : ils savaient parfaitement ce qu’ils signaient, choisissent leur vie, sont adultes, et ne se sont pas du tout fait rouler.