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ddacoudre ddacoudre 9 janvier 2008 18:32

Bonjour la taverne.

 

Merci pour cet article qui cerne la complexité du problème. Mais indéniablement nous ne sommes que dans une exploitation sécuritaire d’une perversion épuratoire qui a toujours été utilisé dans les moments de difficulté. Celles  que rencontre les hommes aveugles par ignorance des maux qu’ils génèrent, et qui cherchent en dehors de leur esprit les boucs émissaires qui leurs permettent de déverser leur fiel.

Ce comportement normal ne me choque que lorsqu’il s’affuble de terme incantatoire comme justice. Notre président est celui des victimes, il l’a dit et répété, mais pas celui des victimes de la politique économique que l’on trouve dans les citées « zoonifiés », cela je l’avais compris, aussi.

Pour structurer son raisonnement il faut disposer de convictions que l’on puise dans le passé des autres soumis aux actes du présent, elles en sont donc imparfaite, et c’est bien pour cela que le doute profite à l’accusé, c’est pour cela que la part de méconnaissance qui détermine notre futur doit être préservé, car de cette compréhension dépend la démocratie et la liberté relative.

Un être qui veut s’assurer du déterminisme de son futur, devient un malade mental qui s’ignore, quelles que soient les justifications qu’il y trouvera, il peut être assurer de se construire un « enfer ».

Le pédophile qui est visé par cette loi et le prétexte qui cache, comme la nicotine du tabac, d’autres maux, jusqu’à devenir mortelle pour des fonctions naturelles telle la liberté de tous hommes de circuler librement, sauf lorsque mentalement se justifie une aliénation, et l’enfermement ne devrait être que le recours ultime et non la règle comme c’est le cas.

Ceux qui n’ont que cette vision sont-ils capables de comprendre que c’est leur esprit qui est clos, et qu’ils en reproduisent la structure, comme pour leurs compétences professionnelles car elles aussi demandent des structures fermées, sauf dans l’art.

Est-il difficile de comprendre que la nécessité de structurer son esprit pour accéder à notre culture sociétale et à sa morale exige de clore notre activité cérébrale pour assimiler ses principes mais qu’ensuite il faut désapprendre pour comprendre notre monde cérébral que nous projetons, car il est illimité et il y a pléthore de représentations.

 

Alors si dans cet exercice périlleux quelques uns si embourbent par perversité ou maladie, il faut savoir que le primitif les excluraient du groupe comme tout handicapé, sauf que l’homme civilisé c’est donné les moyens grâce aux humanistes d’assumer cette charge.

Nous avons su adapter notre monde aux handicapés de toutes sortes nous sommes donc capable de l’adapter aux « handicapés sexuels ».

« Mais la rétention de sûreté va se rapporter aux quelques cas, aux rares destinées, coupables sûrement et victimes aussi d’elles-mêmes, qui se glisseraient entre les mailles de ce filet serré pour s’abandonner aux démons intimes dont elles souffrent, qui les torturent et leur font tuer autrui. Aucune structure, aussi efficiente soit-elle, n’est assez contraignante pour peser, sans cesse, de tout son poids de coercition sur un être pour l’empêcher de perpétrer l’intolérable, quand au tréfonds de lui-même tout l’y pousse. »

 

Il faudrait envoyer Bilger discourir chez Bush car nous avons vécu la justesse de sa diatribe quand son démon intime l’a poussé à la guerre et aux tortures.

 

Cette prose Bilgérienne est l’exemple même de la corrélation entre la structure professionnelle et la pensée. Sa profession qui structure son existence l’empêche de débloquer sa pensée en dehors du milieu où il agit, comme la mienne m’a ouverte les portes du monde je n’ai eu aucun mérite si ce n’est d’avoir agit.

 

Encore.

 

« La dérive dangereuse serait de léser la société pour ne pas porter atteinte à la liberté de quelques-uns, fatalement voués au crime tant leur ressort intime et leurs pulsions les y conduiraient, comme malgré eux. Si refuser de telles perspectives, c’est faire "du populisme en action", comme, avec un peu de condescendance, Jean-Pierre Dubois, président de la Ligue des droits de l’homme, dans l’Express, nous en prévient aussi, vive, alors, cette volonté que je qualifierai de populaire et tant pis pour les délicats ! »

 

Qui ne souscrirait pas a cela. De chaque événement nous pouvons en dire la même chose, et c’est là le drame. Chaque fois que l’on nous présente un événement pris isolément et que nous le traitons séparément du tout, son élimination parait une évidence dans l’intérêt commun. Avec de tel propos on enferme le monde, car la notion de crime s’étend comme la peste à tous nos comportements, et l’homme devient un être criminel qui doit démontrer son innocence au tribunal des malades mentaux que nous avons élu car c’est nous qui le sommes devenus.

 

Et c’est là que l’on perçoit notre dérive mentale car être criminel n’est plus tuer intentionnellement, mais avoir un comportement qui peut y conduire. Autant dire que l’homme naît criminel, déjà au regard de son histoire et aux données de son futur de pollueur il l’est.

 

Le concept de race a conduit au nazisme avec ces commissions de médecins qui mesuraient la pureté des fasciés, maintenant l’on va avoir celle qui mesure la pureté des esprits pour satisfaire au concept de tolérance zéro.

 

Et il y en a qui doute encore de l’enfer qui se dessine, me dira tu as nouveau que je jette le bouchon trop loin.

 

L’exemple du canada et une avancé, mais il ne faut pas oublié qu’ils sont aussi à l’origine de la surveillance des enfants pour déceler le futur délinquants, car c’est moins coûteux que de modifier l’environnement économique qui les fabrique.

 

Lla politique de l’épuration, égale à celle de la race. On ne cherche plus la race pure mais le comportement pur, ce qui n’a rien à voir avec la notion de bien et de mal, que beaucoup confusionne.

Soumis à un test psycologique, les volontaires à qui l’on proposait avec justification de sacrifier une vie humaine pour en sauvaient d’autre ne s’y résolvaient pas dans leur majorité, serions nous devenu une majorité d’anormaux ?

Pourtant ce qui m’interpelle c’est moins ce retour prévisible au fascisme que la prégnance de ce comportement au fil des siècles y compris dans celui qui donna naissance au judéo christianisme. J’en ai une petite idée mais je n’ai pas saisi en quoi elle est une réponse événementielle régulatrice.

 

Mais pour ce qui est de ce projet de loi, le fond politique est évident et le pédophile n’est que l’arme qui l’entremet pour dévier sur le fond du débat liberticide.

 

Cordialement.


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