Je faisais allusion à l’état de pédophile que l’on ne choisit pas pour souligner que l’espoir de pouvoir la soigner comme une maladie était plutôt présomptueuse. J’ignore s’il s’agit d’une caractéristique innée ou acquise, probablement un peu des deux. J’ignore si on nait ainsi, ce qui est sûr c’est que parmi les enfants qui naissent aujourd’hui un certain nombre seront pédophiles. Peut-être les notres. Plutôt que d’attendre des enfants parfaits ou normalisés, il serait peut-être souhaitable de faire au mieux avec ceux que la nature nous confie et de leur préparer malgré tout un monde accueillant dans la mesure du possible et qui ne se résume pas à une répulsion, une haine, la peur de ce qu’ils sont, l’étiquetage de monstre ou une perspective d’enfermement reconductible à vie.
Quel avenir préparons-nous à nos enfants ? quelle est notre responsabilité dans leur devenir ? que faisons-nous pour aider les ados qui se découvrent aujourd’hui cette sexualité maudite ?