Bien senti cet article qui décrit avec réalisme cette dégringolade économique qui peut affecter chacun d’entre nous et que chacun, dans la situation qui lui est propre, ressent à travers les changements obligés de ses habitudes.
Intéressantes aussi ces réactions qui disent en gros que, puisque tu gagnes encore actuellement plus que moi tu n’as pas à te plaindre. Du coup on devient sourd à la souffrance de l’autre, du moment que ce n’est pas exactement la même que la nôtre.
Intéressantes aussi ces réactions qui consistent à trouver que les autres ont toujours trop. Et je ne parle pas des 10, 20 ou 40 pour cent les plus riches, mais de tous ceux qui nous entourent et qui, eux, n’ont pas à se plaindre...
Quelque part çà rejoint les réactions de ceux qui ne s’en sortent pas et revendiquent leur droit à travailler plus longtemps, le week-end, la nuit, racheter leurs jours de repos et qui à aucun moment ne font entendre leur droit à un travail correctement rémunéré.
Intéressant mais inquiétant. Avec quand même un touche d’optimisme grinçant : d’ici quelques années, à l’allure où on va on repartira dans le bon sens car la Chine aura intèrêt à délocaliser chez nous...