Que voilà un parallèle risqué que de mettre les bizantins face à l’évolution des moeurs politiques et sociétales de la part occidentale de l’Europe (car je ne doute pas que ceci s’adresse de fait à l’ensemble de l’Europe, on parle bien de civilisation, d’empire et non de régionalisme).
Travailler mieux pour gagner mieux et pas seulement en monnaie sonnante et trébuchante, voilà qui aurait sauvé cet empire qui était d’ores et déjà blindé à la race lorsque les baveux leur sont tombés dessus.
Pour créer une dynamique il faut de l’esprit dans le fait, il faut des moyens humains qui ne s’achètent guère, il faut de l’engagement personnel dans les actions quotidiennes, mais il ne faut pas baisser son froc histoire de se faire mettre encore un peu plus sous le prétexte que les cerveaux des multinationales ne sont pas capables de voir plus loin que le bout de leur nez, et qu’ils ne sont pas non plus capables de fournir des solutions autres que de se mettre sur la gueule avec toute la concurrence qui se présente (et qui est de fait en très grande partie responsable du désarroi actuel quoi qu’on en dise).
Votre papier ne met pas en perspective le royaume de Bizance et l’Europe, vous VOULEZ qu’il y ait analogie entre les deux et mettez l’accent sur ce qui vous parait le plus convaincant pour faire avaler au lecteur une pillule que vous ne voudriez certainement pas avaler vous-même.
Mais d’une certaine manière vous avez raison : les luttes intestines et latentes endommagent lentement par érosion ce qui nous sert de moteur et par quelque voies nous mènent à une sorte d’obscurantisme.
Cependant rappelez-vous d’une chose : on ne gagne rien à tomber dans les bras de ceux qui souhaitent nous ressembler... On peut en apprendre, mais on se risque à s’y oublier et à s’y perdre de la même manière.
Travailler bêtement plus pour produire plus sous le prétexte que les ptits chinois et les chtis nindiens ca ne leur fait pas peur est tout simplement très con et montre que certains d’entre nous malgré un siècle de progrès sont malheureusement restés en arrière.
L’évolution est aujourd’hui calculée sur un indice de progression qui n’a AUCUN SENS. Revoyons plutot notre manière de considérer notre évolution plutot que d’imiter salement ce que nous réprouvons de toutes nos forces par ailleurs. Et çà ce n’est pas de la querelle intélectuelle mais juste une manière de montrer que OUI on a évolué et que NON ce n’est pas pour retomber dans les travers absurdes du passé.