« La circoncision peut répondre à des considérations hygiéniques et n’est que l’ablation d’un morceau de chair inutile »
Inutile ? On pourrait faire la liste de tout ce qui peut être considérer comme inutile, sale, inutile et sale ; il ne resterait plus grand chose sur terre. Pour faire aussi primaire que le raisonnement des adeptes de la circoncision, commençons par éliminer l’espèce humaine ; la pire des saloperies crasseuses, pire qu’inutile, parfaitement nuisible, que la terre ait portées. On pourrait aussi mépriser ceux qui méprisent le sexe masculin en le traitant de laid, de sale, de puant, qu’il convient de mutiler pour le rendre convenable aux vaniteux qui se croient de nature divine alors qu’ils ne sont que des bêtes sanguinaires. On pourrait les considérer et les traiter comme eux considèrent et traitent le sexe masculin... Est-il souhaitable de respecter ceux qui font mutiler le sexe du garçon qu’ils ont mis au monde en traitant son sexe naturel de laid, de sale, de puant ? Ne devrait-on pas les enfermer dans des asiles psychiatriques, leur interdire tout contact avec des enfants, ou les stériliser ?
Les peaux de vulves ne sont-elles pas parfaitement inutiles ? Elles qui sont même nuisibles, tant pour le partenaire sexuel que pour la femme. Couverte de bactéries d’origine fécale, de champignons et de microorganisme divers (les mycoses sont le lot quotidien des gynécologues) la vulve est source de puanteur, de maladies et de désagrément quotidien.
Les promoteurs de la circoncision masculine prétendent que le manque d’eau justifie l’amputation du prépuce, mais il faudrait nous expliquer comme les femmes des pays sans eau se lavent la vulve, si elles se la lavent, et comment elles évitent les mauvaises odeurs et les maladies de la vulve (elles qui vivent souvent couvertes de la terre aux pieds en croupissant dans leur sueur les cuisses grasses vertueusement serrées).
On ne peut honnêtement parler d’insalubrité et de puanteur quant au sexe masculin sans parler de même quant au sexe féminin ; sauf à vouloir se persuader qu’homme et femme n’appartiennent pas à la même espèce, qu’ils n’ont pas la même nature, le même fond (ce que font les tenants de la culture monothéiste qui divise -les sexes- pour mieux régner). Si le sexe féminin est le berceau de la vie complexe, c’est qu’il est aussi le milieu de culture idéal pour les champigons, les bactéries, et toute forme de vie primitive.
On nous explique que l’excision du clitoris prive les femmes de plaisir. Pourtant, ne nous explique-t-on pas aussi que les hommes amputés de leur prépuce sont des bêtes de sexe capables de faire monter sur l’Everest la plus frigide des femmes circoncises ? Quel incovénient y a-t-il donc à ce que les femmes soient circoncises partout où les hommes le sont ? Les circoncis se vantent d’avoir le gland moins sensible -et d’être ainsi pus endurant- (quand ils ne prétendent, au contraire, être plus sensibles, s’agissant de ne pas paraitre diminués, sexuellement mutilés), mais comment appeler une désensibilisation du gland par circoncisionn, sinon une pseudo excision du gland ? Les circoncis feraient mieux de ne pas se vanter d’avoir été circoncis au nom de l’hygiène, dit autrement parce qu’ils ne sont pas capables de maintenir leur sexe dans un état de salubrité élémentaire. Quant à ceux qui jugent que la verge est tout bonnement mal faite, ils relèvent à mon avis de la psychiatrie. D’autant qu’ils nous expliquerons que le sexe féminin, lui, est bien fait (il n’est pourtant pas ce que la nature a fait de mieux pour uriner).
Il est désormais admis que les homms et les femmes subissent les mêmes opérations de chirurgie esthétique, qu’ils aient le même statut social, etc. considérant qu’ils sont désormais les mêmes tendances sexuelles, n’est-il pas curieux que la dernière chose qui distingue les hommes et les femmes soit la circoncision ? Alors que ce qui n’est pas directement accessible aux femmes est aménagé pour que cela le soit, comment se fait-il que la circoncision ne soit pas aménagée pour être pratiquable sur les femmes, les filles ? Parce que l’on vit dans un monde dual qui existe dans la pratique du double poid et de la double mesure, un monde sans justice où règne la discrimination sexuelle avec l’assentiment du plus grand nombre. Ce sont des menteurs, des hypocrites, des faux, ceux qui prétendent promouvoir l’égalité de traitement des sexes et qui s’offusquent comme des pucelles effarouchées que l’on envisage de faire au sexe féminin ce qui est fait au sexe masculin par circoncision. La différenciation sexuelle à laquelle le plus grand nombre s’accroche est la dernière différence qui perpétue la discrimination fondamentale des sexes ; les adeptes de la seule circoncision masculine sont, fondamentalement, des adeptes de la discrimination sexuelle, celle-là qui est le fondement du racisme (selon les féministes, qui cherchent à exploiter les lois antiracisme au profit de leur doctrine). L’égalité des sexes est un leurre, un produit marketing pour faire reluire les « démocraties » qui entendent ainsi se promouvoir sur le dos des hommes, en exploitant, comme à leur habitude commerciale, l’image de la femme pleine de grâce et d’odeur de sainteté.
Le prépuce et les lèvres vulvaires sont des muqueuses. Si on ampute le prépuce, rien ne justifie de ne pas amputer les lèvres vulvaires. La circoncision masculine est banalisée parce que les esprits primaires y voient une opération qui semble figer la verge dans son état érectile. Or, l’état érectile de la femme est celui qui fait disparaitre les lèvres vulvaires dans le périnée, pour réduire son sexe à la plus simple expression, qui st normalement excitant pour l’homme et visuellement plaisant à regarder. Quant aux odeurs... les mangeurs de poissons et de viande ne sont pas gênés par les odeurs de charogne roties, grillées. Oseraient-ils prétendre que la verge pue davantage que les produits animaux dont ils se régalent ? Oseraient-ils dire que le sexe féminin est moins malodorant ? Le mythe veut que la femme soit plus propre que l’homme, d’une part parce que c’est à l’homme qu’il revient d’accomplir les tâches les plus sordides, parce que tout est fait pour qu’il n’est pas une conscience de soi assez développée, ce qui permet aux tenants du pouvoir d’envoyer les hommes se faire déchiqueter la gueulle dans la joie et la bonne humeur. En outre les femmes sont réputées passer plus de temps dans la salle de bain, mais ce que l’on omet de dire, c’est qu’il en est ainsi parce qu’elles ont plus besoin d’y passer du temps, sous peine de puer plus que les hommes. Si les hommes négligent leur hygiène génitale, c’est parce qu’ils n’en ont pas particulièrement besoin. Les femmes ne peuvent se permettre de négliger leurs organes génitaux sous peine d’attirer les mouches et les morts entre leurs cuisses glaireuses pissant du sang merdeux. Si les hommes n’ont pas le sens de l’hygiène intime, c’est parce que leur mère ne leur a pas appris cette hygiène, de toute évidence parce qu’elles ne la connaissent pas. Pour s’en convaincre il suffit de demander aux gynécologues et aux esthéticiennes ce qu’elles pensent de l’hygiène intime des femmes ; notamment les gynécos qui doivent expliquer aux femmes comment se torcher sans se mettre de la merde dans le vagin et ainsi consulter pour des infections et inflammations multiples...
"L’excision fut une pratique courante dans l’Europe du XIXe siècle et n’était pas considérée comme un acte barbare. Ainsi la question que l’on peut se poser est de savoir pourquoi l’excision dérange ?"
Ce n’est pas par huannisme que les occidentaux décrient la circoncision féminine (preuve en est les crimes qu’ils commettent, par exemple les américains en irak), mais uniquement par hégémonie culturelle, par impérialisme, par néocolonislisme.
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