@ Auteur :
Merci pour cet article qui soulève un problème très intéressant, qui d’ailleurs ne se limite pas à la seule France !
En démocratie, on pourrait résumer ainsi :
- A qui appartient-il de définir les nombreuses tâches et prestations diverses à fournir par l’état et les communautés locales ?
- Comment évaluer l’efficience et les performances de ces tâches et prestations et qui doit s’en charger ?
- A qui appartient-il de définir les ressources et les moyens servant à les financer : fiscalité directe (impôts sur le revenu, la fortune, etc.), fiscalité indirecte (TVA), taxes et émoluments administratifs, taux d’imposition, etc.
Ces responsabilités reposent sur les citoyens, qu’ils agissent par délégation de pouvoir par le biais de leurs élus, les députés, ou directement, ceci selon le système démocratique en usage dans les pays concernés.
On constate malheureusement aujourd’hui que les principes économiques les plus élémentaires échappent à la logique et que la notion même de l’efficience ne se pose pas. Or ce sont bien les contribuables (personnes physiques et personnes morales) qui devront assumer les charges inhérentes aux prestations fournies, alors que bien souvent, celles-ci ne sont pas souhaitées, ou lorsqu’elles le sont, leurs niveaux de performances ne sont pas satisfaisants. Je ne parlerai même pas de la création d’emplois publics ne répondant à aucun besoin, sauf à celui d’occuper des gens …
Cordialement !