@ imarek :
S’agissant de la proportion de fonctionnaires dans la population active, vous écrivez :
« Leur part dans la population active est de 24% (état, territoriale et hospitalière), un des plus fort taux des pays de l’OCDE (c’est à vérifier). En comparaison en Allemagne c’est 12% !!! »
Le chiffre que vous citez pour la France corrobore mes informations, encore qu’il conviendrait plutôt de parler de personnes actives dans le secteur public, tous n’étant pas fonctionnaires.
Pour l’Allemagne en revanche, le chiffre que vous avancez (12 %) ne correspond pas à mes informations. En effet, selon un très intéressant article que j’ai lu récemment, traitant du même thème et concernant l’Allemagne, on y apprend qu’une personne sur cinq (20 %) des 38 millions d’actifs de ce pays travaillent dans le secteur public. On y apprend également que les allemands sont insatisfaits de l’efficacité de leurs services publics eu égard à la charge fiscale à laquelle ils sont soumis. Ils ont l’impression « de payer le prix d’un hôtel 5 étoiles, alors qu’ils ne reçoivent que des prestations d’un hôtel 3 étoiles ».
Article publié dans le journal suisse de langue allemande édité à Zurich « Neue Zürcher Zeitung », dans son édition du dimanche 9 mars 2008 « NZZ am Sonntag », article intitulé « Die Steuer-Hölle » (l’enfer fiscal) :
http://www.nzz.ch/nachrichten/medien/die_steuer-hoelle_1.685955.html
Pour en revenir à l’article dont il est question ici dans AV et après avoir lu certains commentaires, je pense que les contribuables ont le droit de recevoir des prestations correspondant à leurs besoins, aussi bien en termes de qualité que de quantité, étant entendu qu’ils paient lesdites prestations par le biais des différents impôts, taxes et émoluments administratifs divers. Est-ce un crime de lèse-majesté que d’en parler ?
Cordialement !