Le "niet" de Fillon et Dati est à rapprocher de la loi sur la rétention de sûreté : d’un côté, on se place soi-disant du côté des victimes et on cherche à créer une illusion de risque zéro ; de l’autre, on refuse à une VICTIME d’un mal incurable le droit de rester digne en arguant notamment que le risque zéro en matière sanitaire n’existe pas. Si quelqu’un trouve une quelconque logique là-dedans, je suis preneur.
Drôle de pays où on laisse des personnes en prison pour des crimes qu’ils n’ont pas (encore) commis et où on refuse le droit de mourir dignement à d’autres personnes qui souffrent. Pour ceux qui en doutaient encore, l’humanisme n’est définitivement pas la qualité première de ce gouvernement, et notamment de la fashion victim qui lui sert de garde des sceaux.