@ Bernard Dugué
J’avoue avoir du mal à saisir la demande de Chantal Sébire : tout cancéreux à un stade avancé possède , sur sa table de chevet , un arsenal de médicaments susceptibles de provoquer une mort douce et rapide : il suffit d’avaler en une fois les comprimés de morphine prévus pour un mois , en y associant une boite de somnifères , et la mort survient très rapidement et sans douleurs .
J’ai l’impression qu’elle demande au corps médical un transfert de responsabilité . Le suicide est de la responsabilité propre de la personne , et ne saurait être délégué à un médecin , dont la profession n’est quand-même pas de suicider les gens à leur place .
Je viens d’écrire un article à ce sujet , qui devrait paraître lundi , s’il est accepté .