Très intéressants les commentaires sur ce billet. Merci !
Je n’ai pas varié d’un pouce. Tous ceux qui sont contre une législation équilibrée de l’euthanasie participent d’une autorité d’un ordre moral quasi-religieux, qui déjà, préjuge de ce que pense, ressent, décide un tel. En matière de décision, il faut accepter qu’on puisse se tromper. L’argument de Doc sur le type à qui on a refusé la piqûre et puis est allé faire un dernier voyage est un sophisme de première classe, du reste déjà servi par Axel Kahn qui pour moi, ne représente pas une autorité incontestable mais plutôt un carriériste mais bon.
Hey Doc, on peut aussi interdire le mariage, il y en a combien qui le regrettent et après, des drames au moment du divorce, alors, supprimons le mariage, tiens justement, je connais un type qui n’a pas pu se marier parce la procédure s’était planté, du coup, il est resté deux mois de plus avec sa femme et a vite compris qu’il s’était trompé et a décampé vite fait.
On l’aura compris, ceux qui sont contre l’euthanasie ont quelques connivence avec un ordre religieux ou émotif peu importe mais du point de vue du progrès, ils sont rétrograde. Le Figaro d’ailleurs met en avant ce côté sacré de la vie. Rien que du religieux, les anti-avortements mettent en avant aussi ce côté sacré. C’est du christianisme dévoyé par un archaïsme datant de siècles confondant la nature et l’esprit. ce qui est sacré, c’est l’esprit et l’esprit décide de la vie ou de la mort, c’est la dignité de l’homme, sa plus belle dignité qu’on appelle liberté. Et qui dans le cas de l’euthanasie, peut être accompagnée sans interférer avec elle, juste en donnant des moyens. L’euthanasie n’est qu’un moyen, celui qui décide est libre et s’il se plante, c’est le risque à payer pour assurer la liberté de tous