Pour ce qui concerne le principe d’équivalence en substance, j’y consacre 20 pages dans mon ouvrage et encore plus dans ma thèse que vous pouvez télécharger sur mon blog.
Madame Robin fait un énorme contresens sur ce principe. Elle a bien vu que c’était une décision politique, mais elle laisse croire que c’est un principe qui vaudrait comme une affirmation a priori de l’absence de risque des OGM. Or en fait c’est un principe qui signifie la prise en compte de l’existence de risques potentiels et indique la nécessité d’étudier ces risques. Ce principe est en constante évolution. C’est ainsi par exemple qu’à la suite de pressions, les tests sur les risques d’allergénicités ont été renforcés entre 1996 et 2001.
Bref, reconnaître que les OGM sont équivalents en substance ce n’est pas admettre que l’on peut se passer de tests avant de les commercialiser, c’est, au contraire, signaler la nécessité de faire des tests.
Dans le débat sur les OGM on confond en permanence "risque potentiels" et "danger". C’est également une autre démonstration de mon ouvrage.