Le cas de Chantal Sébire est unique.
Cette dame se savait condamnée et elle souffrait. Ce qu’elle demandait c’était de partir en beauté, le matin, aprés une nuit de ripaille, comme elle disait, sorte de dernier réveillon, entourée de ses enfants qui acceptaient son choix..
Ce choix n’est actuellement pas possible en France. Est-ce si difficile de le permettre sans avoir à se cacher derrière des bataillons d’experts en tout genre qui ne se prononceront pas parcequ’ils sont comme tout le monde, ils répugnent à prendre des responsabilités ? Ou plus prosaïquement n’est-ce pas la lâcheté du Législateur qui est en cause, les voix de leurs électeurs ayant plus de valeur que le désespoir d’un être humain ?
C’est le même combat que celui qu’a mené Robert Badinter pour faire abroger la peine de mort, contre la volonté des électeurs .