J’ai voté contre l’intéret de cet article et j’ai certainement été un peu dure. C’est la fin qui m’a boquée. Commencons par le commencement, je suis une professionnelle des relations internationales et ma spécialité c’est les questions de sécurité, depuis les transferts d’armement jusqu’aux ententes de défense en passant par les résolutions du conseil de sécurité. L’auteur de cet article est à mon sens bien au point en histoire et d’autres chuchotent dans les couloirs les risques que pourrait encourir la Turquie dans la course à l’arme nucléaire iranienne. C’est une théorie très intéressante et qui mérite qu’on s’y penchent. En revanche je suis absolument contre la petite pensée suivante, je cite : "l’avenir de l’Europe est donc à l’est et non au sud." Les questions de stratégie comme vous dites font toujours appel à l’histoire et à la géographie. ("Donnez moi la géographie d’un pays je vous dirai sa politique" Napoléon) Hélas, ce sud en question est le moyen orient, et il est définitivement le "heart land", le coeur du monde, il ne sera jamais délaissé en geopolitique au profit de quiquonque, l’histoire et la géographie nous le montrent. Enfin, vous voulez faire confiance aux approches anglosaxones des relations internationales ? Celles ci se résument en une expression : la théorie de l’équilibre ! Israël possède la bombe atomique... pas la Turquie.