La conceptualisation qu’offre la longue traîne est séduisante, comme toute autre conceptualisation. Vous me direz si je me trompe, mais il me semble que l’idée qui se place derrière ces schémas est assez simple : elle tient en un mot, diversification.
Il y a une dimension qui manque à votre propos me semble-t-il, une dimension que vous pourriez rajouter à vos schémas en 2D, c’est le risque. En effet, à l’instar de la finance, internet et les différents sites / moteurs de recherche gèrent et oriente des flux. La solidité du destinataire du flux, que cela soit une entreprise qui reçoit un investissement pour le cas de la finance ou un site internet qui reçoit des internautes pour le cas d’internet, est génératrice d’un flux. En effet, pour celui qui "oriente" ou "conseille" le flux (un conseil investisseur, google, yahoo) existe un risque de crédibilité qui peut tout simplement lui faire perdre un flux amont : un investisseur qui retire sa confiance, un annonceur qui se détourne de google... Si un site qui brasse de nombreuses visites s’effondre, quid de la redirection / perte des flux qui lui sont associés : il existe un risque. Imaginons que le journal Lemonde (qui supprime 130 emplois disparaisse), alors lemonde.fr disparait : que deviennent les flux de visiteurs du monde.fr.
La stratégie de la longue traîne est une manière pour le "gérant" de flux de diminuer son risque. Je me permets sur les questions d’environnement de vous indiquer un excellent article et surtout ses commentaires d’un site étudiant de réflexion (respublicanova.fr) : "la neutralité en CO2" :
http://www.respublicanova.fr/spip.php?article347