Même avec des moyens militaires de détection sofistiqués, il est certainement très difficile de contrôler efficacement une telle zone.
Il y aurait peut être urgence d’adapter le droit international à la lutte anti-piraterie pour rester efficace lorsqu’un état responsable devient défaillant et éviter que les zones maritimes relevant de normalement de la responsabilité de l’état concerné deviennent un espace de non droit.
Ici, l’acte de piraterie est un détournement de navire, une prise d’otage, une forme de terrorisme, c’est aux nations concernées de prendre en compte pour leurs politiques future l’étude d’une réponse adaptée et des moyens afin de répondre efficacement aux actes de piraterie maritime et pouvoir poursuivre tout aussi efficacement et sans complaisance leurs auteurs y compris à terre.
Les embarcations qui se sont attaqués au Ponant en haute mer, disposaient très probablement d’une logistique relativement importante pour pouvoir s’aventurer si loin en haute mer, donc de navires complices.
L’important maintenant c’est sauver la vie des marins pris en otage.
Pour les réactions et dispositifs à venir, je crois que les solutions pour répondre aux situations de piraterie ( Malacca, Guinée, Somalie ... ) relèvent beaucoup des politiques internationales et de leurs volontés à resoudre ce fléau que de l’organisation d’armateurs ou d’assureurs.