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En réponse à :


ZEN ZEN 1er mai 2008 14:34

Oui, Stéphane, pas très reluisant tout cela...

On se croirait en France...

Que penses-tu des chances d’Obama ? Pour ma part, je crois que c’est foutu , de toutes manières...

 

Une candidature (trop) rêvée ?...
Rien ne fonctionne aux USA comme nous l’imaginons ici...
Obamamania en question...

Pourquoi Barack Obama doit préparer le monde à une déception :

"...Dans sa déclaration de ralliement à Obama en janvier dernier, le sénateur démocrate Patrick Leahy déclarait :"Beaucoup de gens dans le reste du monde ont perdu leur respect pour l’Amérique et l’espoir que ce pays leur donnait. C’est une tragédie.".Dans tous les articles publiés par les principaux candidats à la candidature, publiés par la revue

Foreign Affairs

, un des seuls points communs était la nécessité d’améliorer l’image des Etats-Unis à l’étranger. Ainsi, Patrick Leahy :"Nous avons besoin d’un président qui reconnecte les Etats-Unis avec le monde, et reconnecte l’Amérique avec elle-même...

 

...Cette forte attente pourrait lui nuire aux Etats-Unis. Si les Américains s’attendent à ce que le reste du monde devienne pro-américain en cas de victoire d’Obama, ils risquent d’être déçus !Bien avant le 11 Septembre, les sondages d’opinion en Europe montraient une frustration et une hostilité vis-à-vis de la domination américaine du monde. Et si les Américains perçoivent Barack Obama comme quelqu’un qui cherche à "apaiser" l’opinion mondiale, ils se retourneront contre lui.Voilà donc ce que Barack Obama devra faire, s’il obtient l’investiture démocrate (cela vaut également, dans une moindre mesure, pour Hillary Clinton) : préparer le reste du monde à une déception.Oui, c’est valorisant d’être populaire en Allemagne ou en Egypte ; oui, la coopération initiale avec les autres membres du Conseil de sécurité sera plus facile que la confrontation ; oui, l’Obamamania est en train de

sortir des frontières américaines

et de devenir un phénomène global.Est-ce une raison de se réjouir ? Sans doute, à court terme. Mais, à long terme, Obama décevra le monde de deux manières : soit il finira comme Clinton, c’est-à-dire en ayant à choisir entre la popularité internationale et une réalité difficile ; Soit il suivra la voie de John Kerry et perdra face au candidat le moins populaire dans le monde..."

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Élection présidentielle américaine

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Election américaine 2008

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L’étouffoir à changement d’un « système » non démocratique

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Des candidats investis par Wall Street :

"...La première place du classement des donateurs par le centre revient aux firmes juridiques, aux avocats. Viennent ensuite des retraités dont les revenus sont en rapport avec un confortable patrimoine.Mais si l’on additionne les versements qui viennent des milieux d’affaires, ceux-ci sont loin devant avec plus de 80 millions de dollars. Les sociétés d’investissement, d’immobilier, les services d’entreprises diverses, les firmes du secteur de la santé et de l’éducation, celles de la télévision, du cinéma et de la musique sèment leurs contributions entre démocrates et républicains, de façon nettement plus favorable aux premiers.Les plus grandes banques et leur personnel ont été les meilleurs donateurs privés. On trouve sur la liste Goldman Sachs, Citigroup, Morgan Stanley, Lehman Brothers, JP Morgan. Merill Lynch et le Crédit suisse sont les seuls à avoir penché côté républicain. Tous ont été mêlés de près au drame des crédits hypothécaires.Il faut aussi compter avec les lobbyistes, ceux qui influencent, quand ils n’achètent pas les voix des parlementaires comme l’a révélé le scandale Abramoff. Ils ont préféré Hillary Clinton.Dans cet immense pays où les fonds publics ne permettent pas un jeu égal entre les candidats, pour payer les pubs aux télévisions nationales et locales, les militants qui ne sont pas tous bénévoles, les meetings, les tracts…, les élections sont placées sous les dépendances du marché, ce qui élimine ceux qui ne disposent pas de moyens financiers aussi énormes.

La conclusion appartient à Sheila Krumholz, la directrice exécutive du CRP : « Quel que soit notre prochain président, Wall Street aura un ami endetté à la Maison-Blanche ».


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