intéressant et bien résumé
Cependant, je crois que vous oubliez un paramètre : la crise de l’immobilier US est très probablement loin d’être terminée, puisqu’elle a encore une grosse épée de damocles au dessus de la tête... enfin plutot une monstrueuse bombe à retardement sous les fesses : les prets ALT-A, qui sont considérés par les financiers comme moins risqués que les subprime, mais qui d’après moi le sont en fait beaucoup plus, au regard de l’évolution du marché.
Certes, le montant global de encours de ces prets ALT-A est inférieur au montant des subprime (environ 1/3 d’apres les quelques données que j’ai pu trouver sur le net), mais le taux de défaut prévisible me semble monstrueusement plus élevé ! Ca risque fort de faire très tres mal.
Le principe de ces prets, c’est de ne rembourser que des mensualités limitées pendant quelques mois ou années, pendant laquelle on ne rembourse pas de capital (on ne fait que payer les intérets, et encore, parfois pas en totalité). Passé ce délai, les mensualités explosent (multipliées par 3 en général). L’idée étant de revendre le bien immobilier en espérant une grosse plus-value avant que le montant des mensualités augmente, et de solder le pret. Mais comme les prix se sont effondrés aux USA, comment vont faire tous les possesseurs de ces crédits débiles quand l’échéance va arriver ? Je devine que le taux de défaut sera tout simplement monstrueux.
J’ai oublié de préciser que les calculs de solvabilités des clients, permetant l’accord du crédit, sont basés sur le montant des mensualité des premieres années, et non sur le montant corrigé.
tic tac tic tac tic tac BOOOOOOOMMMMMMM !
Et vous avez raison de le préciser, l’augmentation du chomage est un cercle vicieux, car tous ces nouveaux chomeurs vont rapidement réduire leur consommation, voire vivre d’une façon ou d’une autre aux frais de la société (par la solidarité), ce qui réduira encore le potentiel de croissance, ce qui engendrera de nouveaux chomeurs, et ainsi de suite !
Certes, les USA ont prouvé dans le passé leur dynamisme et leur capacité de rebond, mais cette fois, ca va etre tres tres dur, il me semble. Le modèle du "développement à crédit" atteind clairement ses limites. Pourvu que l’on en subisse pas trop les conséquences !