Flaubert ? Voyons, voyons, un écrivain contemporain ? Oui, mais de quelle époque ?
Ce que vous décrivez-là, c’est le "lycée-caserne" tel qu’il existait jusqu’en 1968. Je l’ai malheureusement connu. Mais, sans vouloir vous déplaire, quel est l’adolescent qui accepterait d’être traité comme ceux de ma génération ont pu l’être, sans s’en plaindre à leurs parents ?
Pour le reste de votre article, je suis surpris de son introduction et de sa conclusion qui laissent à penser que rien n’a changé dans les pensionnats.
Ce que décrit Flaubert, n’existe plus nulle part, sauf peut-être dans des établissements pour mineurs délinquants. Il ne faut quand même pas pousser l’exagération trop loin ! Dépeindre les lycées de France comme des "prisons" et comparer les enseignants ou surveillants à des "adjudants de vertu éducative" me laisse un peu perplexe quant à la réalité des faits.
Flaubert a souffert de son enfermement scolaire, de l’autorité quasi-militaire du personnel ? Il est loin d’être le seul. Il serait bon de produire les impressions de ceux qui prétendent s’être sentis vivre librement leur adolescence dans ce genre d’établissements et qui ont "réussi" dans leur "caste" technocratique. Ce n’est certainement pas la majorité.
Les grands français ont sans doute "vomi le collège" parce que ils ont été les seuls à pouvoir s’exprimer sur le sujet. Les autres, les obscurs, ont subi le même traitement sans jamais l’exprimer.
http://www.bibliomonde.com/livre/allons-enfants-2436.html
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