Les deux Gauches françaises sont donc en train de se séparer, le silence observé jusqu’à présent par la Gauche kollaborationniste d’Emmanuelli et Mélanchon ne présage rien de bon.
Quant à Fabius, il vient de s’élever, une fois de plus, contre la "pipolisation" de la vie politique, mais ça ne mange pas de pain et ça peut viser Ségolène et Delanoé, au choix et en fonction des circonstances. Il va sans doute se réfugier dans l’ouvriérisme !
Car cette affaire n’est pas seulement une affaire de vocabulaire, tout le monde a bien compris que la Gauche allait se cliver, une fois encore, entre ceux qui sont prêts à s’allier avec l’étranger pour favoriser leur accession éventuelle au pouvoir, ils sont les héritiers de la Gauche allemande de la seconde guerre mondiale (Jacques Doriot, Marcel Déat et Pierre Laval) qui est, comme toujours, mûe par son antisémitisme, et d’autre part la Gauche démocratique et libérale (du moins en politique).
Les héritiers de la première Gauche s’allieront naturellement avec les héritiers nationaux ou internationaux du Nazisme Allemand, tandis que les héritiers de la seconde Gauche s’allieront avec les Centristes.